1 - Quelles sont les verrous technologiques du SWAC, s'il y en a ?
Il n’y a pas de verrou technologique car chaque brique du système est parfaitement connue et maîtrisée (pompes, échangeurs, boucle froide, tuyaux, installations en mer). Les verrous sont des verrous d’image (panne du SWAC de Bora Bora) et des verrous économiques : la rentabilité économique du SWAC est peu attrayante pour des investisseurs.
2 - Quels sont les trois grands projets symboliques en France et les trois à l'étranger ?
En France :
A l’étranger
- Prise d’eau de mer pour refroidir le NEHLA à Hawai (Natural Energy Laboratory of Hawaii Authority), le plus vieux
- Une prise d’eau de lac: le projet GeniLac sur le lac de Léman. Ce projet est symbolique car il refroidit non pas juste un client mais un réseau d’eau froide (https://www.youtube.com/watch?v=SZiRgHo9GJM). En effet, il y a proximité entre une zone urbaine dense avec des besoins, et un lac qui offre à 50m de profondeur une température assez stable.
- La prise d’eau sur le lac Ontario, qui a la particularité de permettre à la fois de faire du froid et de renflouer le système d’eau potable de la ville (https://www.youtube.com/watch?v=SZiRgHo9GJM)
3 - Le SWAC est-il émetteur de CO2 ?
Le SWAC est avant tout un producteur d’économies de CO2 lorsqu’il remplace ou complémente des systèmes de climatisation traditionnels.
Ceci étant, il en émet un peu mais très faiblement :
- CO2 émis pour la fabrication des matériaux et pour les travaux d’installation en mer et à terre
- En fonctionnement : fonctionnement de la pompe pour capter l’eau et circulation d’eau dans la boucle d’eau froide
- Pour les SWACs qui refroidissent les condenseurs de pompes à chaleur, on estime qu'on divise la consommation électrique par 2 à 5 en première approximation la consommation électrique (cela dépend surtout de l’âge des groupes installés performance)
- Pour les SWACs tropicaux, on peut diviser la consommation d’électricité liée à la production de climatisation par un facteur entre 5 et 10 selon les profils de consommation.
4 - Quels sont les impacts du SWAC dans l'eau de mer
En fonctionnement le seul impact est le rejet d’eau de mer « réchauffée » (entre 12 et 15°C) dans la mer. Les études d’impact environnemental permettent de réduire l’impact. Par exemple,
- Rejeter l’eau à une profondeur adaptée pour minimiser le différentiel de température
- Rejeter l’eau en dessous de la zone photique, pour éviter que l’eau captée, riche en nutriments n’entraine une marée verte en stimulant la photosynthèse
- Effectuer le rejet par de nombreux orifices pour minimiser la zone de variation de température
5 - A qui s'adresse le club SWAC ?
Le club SWAC s’adresse à toutes les entités (personnes physiques, entreprises, collectivités, établissements d’enseignement) qui partagent la volonté de promouvoir la technologie SWAC, dans l’idée de mettre en commun les expertises transdisciplinaires pour promouvoir le déploiement de ces systèmes. Les entreprises adhérentes représentent toutes les briques technologiques d’un système SWAC : De l’ingénierie aux installateurs, des fournisseurs de tuyaux à ceux des échangeurs de chaleurs en passant par tous les prestataires impliqués, sans oublier les instituts de recherche.